La Triple relève après Kurt Jooss
Après la chute du troisième Reich, la danse va difficilement renaître parce que la tradition avant-gardiste va être refoulée au profit de la danse classique.
Mary Wigman reprend son enseignement dans la ville bombardée de Leipzig - dans son appartement avec 15 éléves dans un dénuement total physique et moral.
En 1949, elle ouvre enfin à Berlin-Ouest le studio Mary Wigman. La même année, invité par la ville d'Essen, Joos reprend la direction du département danse de la Folkwangschule. Naïvement, commente sa fille, car ce qui s'en suivit fut une lutte acharnée, un combat pénible et constant. A l'époque, personne au fond ne voulait de cette danse moderne allemande. Elle paraissait tout au plus démodée si ce n'était carrément discréditée par le fascisme.
Mais les principes de Laban demeurent dans les cours de notation, de technique et d'improvisation ou de composition.
Les années 70 voient se braquer les projecteurs sur cette école d'où viennent de sortir trois chorégraphes : trois femmes, toutes nées pendant la guerre. Pina Bausch, Reinhild Hoffmann et Susanne Linke. Cette dernière a d'abord été chez "la grande-vieille-dame de la danse moderne", Mary Wigman qui avait déjà 80 ans. L'école ferme en 1967 alors on pensait qu'il n'y aurait plus d'avenir pour la danse moderne. Joos déjà âgé quitte l'école d'Essen en 1968. Mais nous sommes pourtant à l'aube d'une renaissance !!
Susanne Linke danse de 1970 à 1973 avec Pina Bausch puis commence à élaborer ses propres pièces. Elle dirigera le Tanzsutdio de 1975 à 1985 et le quittera.. pour danser !
Ces trois femmes vivent leur adolescence dans un pays qui veut oublier, ne pas débattre de ce qui s'est passé. Ce sonte elles qui vont reprendre l'hétitage allemand de la danse d'expression.
Certes beaucoup de femmes ont marqué la création chorégraphique moderne,mais dans la situation allemande on peut penser à cette reflexion de Linke parlant d'un chorégraphe : "c'est un monde très masculin ; les hommes, même si certains sont plus sensibles, construisent et déconstruisent simultanément. Les femmes, elles, veulent garder, protéger, conserver la vie pour la continuer".
Mary Wigman reprend son enseignement dans la ville bombardée de Leipzig - dans son appartement avec 15 éléves dans un dénuement total physique et moral.
En 1949, elle ouvre enfin à Berlin-Ouest le studio Mary Wigman. La même année, invité par la ville d'Essen, Joos reprend la direction du département danse de la Folkwangschule. Naïvement, commente sa fille, car ce qui s'en suivit fut une lutte acharnée, un combat pénible et constant. A l'époque, personne au fond ne voulait de cette danse moderne allemande. Elle paraissait tout au plus démodée si ce n'était carrément discréditée par le fascisme.
Mais les principes de Laban demeurent dans les cours de notation, de technique et d'improvisation ou de composition.
Les années 70 voient se braquer les projecteurs sur cette école d'où viennent de sortir trois chorégraphes : trois femmes, toutes nées pendant la guerre. Pina Bausch, Reinhild Hoffmann et Susanne Linke. Cette dernière a d'abord été chez "la grande-vieille-dame de la danse moderne", Mary Wigman qui avait déjà 80 ans. L'école ferme en 1967 alors on pensait qu'il n'y aurait plus d'avenir pour la danse moderne. Joos déjà âgé quitte l'école d'Essen en 1968. Mais nous sommes pourtant à l'aube d'une renaissance !!
Susanne Linke danse de 1970 à 1973 avec Pina Bausch puis commence à élaborer ses propres pièces. Elle dirigera le Tanzsutdio de 1975 à 1985 et le quittera.. pour danser !
Ces trois femmes vivent leur adolescence dans un pays qui veut oublier, ne pas débattre de ce qui s'est passé. Ce sonte elles qui vont reprendre l'hétitage allemand de la danse d'expression.
Certes beaucoup de femmes ont marqué la création chorégraphique moderne,mais dans la situation allemande on peut penser à cette reflexion de Linke parlant d'un chorégraphe : "c'est un monde très masculin ; les hommes, même si certains sont plus sensibles, construisent et déconstruisent simultanément. Les femmes, elles, veulent garder, protéger, conserver la vie pour la continuer".
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