Danses, dansons dansez !

Danses, dansons dansez !

Le songe d'une nuit d'été ... version Neumeier 1977

Tout  vient toujours d'une photo aperçue et je recherche... donc, là c'était la photo de Titania moulée dans un maillot métalisé et de son époux Obéron, tout moulé itou... qui se réconcilient au matin après une brouille de la nuit.. d'une folle nuit d'été !! version Neumeier en 1977
La brillante musique de Menselsohn annonce les noces de la princesse Hippolyte avec Thésée duc d'Athènes. Hippolyte est entourée de ses amies, Hélèna ( la myope !) qui aime un bel officier Demetrius,Hermia qui est amoureuse du jardinier Lysandre - malheureusement les jeunes gens sont tout deux épris d'Hermia au grand dépit d'Hélène.
Puis c'est l'entrée des artisans qui viennent  répéter le drame Pyrame et Thisbée pour les noces d'Hippolyte -
Dans la forêt, à la nuit tombante, on est dans le royaume féérique d'Obéron, le roi des Elfes, et de Titania son épouse, reine des fées. Obéron remet à Puck, son elfe favori, une fleur magique ; appliquée sur les yeux d'un dormeur, elle le rend amoureux de la première personne qu'il rencontre à son réveil (là c'est bien la pièce de Shakespeare).
Surviennent en se cherchant dans l'obscurité, Hermia, Lysandre, Hélène et Demetrius - en voulant les aider avec sa fleur magique, Puck se trompe et complique beaucoup la situation.
Sermonné par Obéron, le petit elfe répare ses erreurs si bien qu'au dénouement les artisans peuvent jouer une désopilante parodie de tragédie au mariage des trois couples Hipolyte-Thésée, Hermia-Lysandrie, et Hélène-Démétrius.
Pour bien séparer les univers de la comédie de Shakespeare qui se déroule sur trois pland différents, Neumeier a eu l'idée remarquable de choisir trois musiques antinomiques mais en totale situation avec les milieux dépeints : Mendelsohn donc avec le Songe d'une nuit d'été pour dépeindre la cour brillante du duc d'Athènes pour le mariage d'Hippolyte ; la musique cosmique de Ligeti (Harmonies et couplée) pour orgue  ainsi que le fameux Cotinuum pour claveçin pour suggérer le monde féérique d'Obéron et Titania ; des pots-pourris d'opéra, dont la Traviata pour évoquer l'inénarrable drame de Pyrame et Thisbée joué sur un orgue de barbarie accompagnent les 7 artisans un peu simplets d'esprit qui préparent le divertissement.
Sur fond de rideau bleu nuit à palmes d'or, les maillots luisants ou scintillants des peuples de la forêt sont en opposition avec les somptueux costumes directoire de la cour d'Athènes -  le royaume d'Obéron est concrétisé par trois bosquets d'olivier dans un épais brouillard-brûme nocturnes ou matinales du plus bel effet - vêtements colorés des artisans qui ondulent derrière leur orgue de barbarie - tout donne un ensemble à la fois magique et désopilant. 


  
  
 



01/06/2008
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