Béjart- les ballets inspirés de diverses cultures
Dans les ballets de Béjart, on sent bien son ouverture sur le monde, dans le choix des thèmes avec des musiques très diverses et les ballets comme Bhakti, Golestan, Kabuki, Dibouk ou Pyramide, ou Chaka indiquent sa recherche vers un répertoire élargi.
Par exemple si on parle du ballet Dibouk : Musique : Arnold Schoenberg, Joël Engel, traditionnelle juive, créé à Jérusalem en 1988.
"Le Dibouk" (1968) est inspiré d'une légende hassidique.
Dans un bourg juif, deux amis ont échangé la promesse de marier leurs enfants. Le père du garçon est mort laissant celui-ci dans le dénuement. Peu importe, Hanan s'adonne à l'étude de la Kabbale. Le riche Sender n'entend point donner sa fille Léa à un pauvre. Mais un amour mystique rapproche les jeunes gens. Sender marie Léa au fils d'un autre gros bonnet. Hanan meurt de chagrin, mais son âme désespérée - le dibouk -, prend possession de Léa et se lamente et vocifère par sa bouche. Sender amène sa fille au tsadik, rabbin miraculeux, pour qu'il l'exorcise. Le dibouk est contraint de céder. Léa est libérée; mais au moment où le dibouk la quitte, la vie lui échappe. Les âmes des amoureux se réuniront dans l'au-delà.